Evidemment, il y a les poncifs du genre : les bêtes, araignées métalliques et préhistoricomophiques à la Starship Troopers qui sont le fait d'un complexe militaro-scientifico-industriel pas très au fait du principe de précaution, les « prenez soin de mon fils s'il m'arrive quelque chose » d'un père de famille éploré à une blonde temporairement survivante, dont on espère bien qu'elle ne fera pas qu'astiquer le carnet de notes du potentiel orphelin, qui ne panique d'ailleurs pas trop, vu qu'il est bien élevé... mais le tout torturé, trituré, bancal, et surtout s'achevant dans un jouissif « on n'a jamais l'air aussi con qu'en se persuadant à sa propre malédiction, tout en essayant de prendre les choses en mains » que The Mist vaut définitivement le détour. C'est amusant, tout ce bordel en ce moment, et les gens qui en ont marre tout ça parce qu'on aligne un peu la France sur le bon sens...

Le gouvernement veut rendre plus attractif le métier de gardien d’immeuble. Du coup, Benoist Apparu, secrétaire d'Etat au logement, a remis, vendredi 17 septembre, l’Ordre national du mérite à une gardienne de HLM d’Orléans, Mauricette.
Et du mérite, Mauricette, elle n'en manque pas. Tirons-lui notre chapeau : elle s'occupe de  sept immeubles ( et 160 logements) ; elle surveille les travaux (car en ce moment le HLM est en rénovation); et elle donne des coups de mains aux locataires ; quand elle trouve que les enfants exagèrent un peu et fichent le bazar, elle va voir les parents ; bref, présente sur tous les fronts, Mauricette est une sainte , elle aurait du avoir deux médailles.
L'idée, c'est de revaloriser le métier. En effet, la profession de gardien d’immeuble souffre d'une nette désaffection. En vingt ans, le nombre de concierges est passé de 75.000 à 50.000. Les copropriétaires préfèrent souvent avoir recours à des sociétés de services, moins onéreuses, pour le nettoyage et la sortie des poubelles, sans prendre en compte les multiples services que les gardiens et gardiennes d'immeubles peuvent rendre.
Ça, c'est côté face. Côté pile, on se demande comment Mauricette arrive à faire tout ça, depuis 32 ans.
 Non ?